Traiter les réfugiés comme un problème, c’est cela le problème.
Pendant la première session dans le commité des Droits de l’Homme, les Délégués ont débuté par une session de mise en commun. À travers cette session ils ont mis en commun leurs closes jusqu’à obtenir deux résolutions majeures qui ont comme parrain la Russie et les Etats-Unis.
Tout d’abord, laisser nous vous expliquer la première résolution, qui a comme parrain la Russie. La première clause propose d’ouvrir les frontières pour accueillir les réfugiés. De plus, elle indique qu’il faut les soutenir économiquement et s’assurer de leur identité afin de leur fournir des papiers d’identité pour pouvoir circuler dans la nation qui les accueille.
La deuxième clause quant à elle, annonce qu’en plus d’offrir aux réfugiés, un logement sûr et le droit à la sécurité, qu’il faut également leur offrir l’accès à l’éduction ainsi qu’une aide significative en termes de santé. Le pays signataire est la Syrie et les co-signataires sont la République d’Irak, l’Etat du Qatar, la République de l’Inde, le Vietnam, la République populaire de Chine, la République du Kenya, la République du Niger, la République Algérienne démocratique et populaire et le Pakistan.
Puis, analysons la deuxième résolution qui a comme parrain les Etats-Unis. En fait, les deux résolutions des pays différent sont très semblables et ont sensiblement le même but. Cette résolution contient 4 closes qui proposent que les réfugiés aient le droit voter, le droit de travailler mais aussi le droit d’être au sein des camps et des pays d’accueil. Enfin, la dernière close prévoit le droit à l’accès à une bonne santé. Les co-signataires de cette résolution sont le Portugal, l’Ethiopie, La République de Corée, le Maroc, Le Monténégro, La Grande Bretagne, l’Allemagne et La République de l’Argentine.
Les trois pays qui n’ont pas apporté leur soutien aux deux résolutions sont la Macédoine, le Japon et l’Arabe Saoudite. Ces trois pays aident déjà les réfugiés et donnent aux organisations de l’argent comme au Haut commissariat aux réfugiés, à la Croix-Rouge et à l’OMS. En revanche, ils n’acceptent pas que les réfugiés entrent sur leurs territoires.
Afin de conclure, il est important de souligner que pendant la première session deux résolutions majeures ont été développées et que tous les pays ont participé à leur rédaction à l’exception de trois pays. C’est donc une forte majorité qui vient de se prononcer sur l’état des réfugiés, une situation d’urgence à l’heure où le nombre de réfugié ne cesse d’augmenter et où l’hiver approche doucement.
Raghda Mohamed
Farah Abdelnaby
Farida Ahmed
Recent Comments